Élus PS toulouse

L’Assemblée nationale débat de manière précipitée de la révision de la loi Paris Lyon Marseille (Loi PLM), un texte déposé sans concertation avec les maires concernés, remettant en cause un équilibre institutionnel et modifiant les règles du jeu dans ces trois communes à un an des élections municipales.

Pour autant, cette situation critiquable appelle des réflexions sur la situation de Toulouse.
Toulouse, aujourd’hui troisième ville de France, ne dispose pas d’arrondissements alors que notre ville gagnerait à s’interroger sur leur mise en place pour répondre à une demande croissante de proximité et à une plus grande efficacité des politiques municipales dans tous les quartiers.

La création d’arrondissements n’est pas nécessairement synonyme d’une élection du maire au suffrage indirect. « Nous sommes et restons favorables à l’élection directe du maire par les électrices et les électeurs toulousains. Mais contrairement à ce qu’affirme le maire sortant, le débat sur une autre organisation territoriale n’est ni superficiel, ni inexistant » précisent Vincent GIBERT et François BRIANÇON, conseillers municipaux socialistes de Toulouse.
« Nous en sommes convaincus, l’organisation actuelle, autour de « maires » de quartiers imposés par le fait du prince aux habitants, est dépassée. Ces élus manquent de légitimité, car ils ne sont pas directement choisis par les citoyens. Faute d’un mandat clairement défini, les projets portés dans chaque quartier sont soumis à la bonne volonté de quelques-uns.

Cette légitimité démocratique des élus et des projets serait une garantie d’une attention équilibrée à l’ensemble des quartiers. » expliquent les élus socialistes toulousains.
Dans une ville qui grandit, qui se transforme, qui aspire à plus de justice territoriale, la question des arrondissements toulousains n’est pas un détail institutionnel. C’est une opportunité à saisir pour donner davantage de pouvoir aux quartiers et aux citoyens.

Cette ambition s’inscrit dans un contexte où l’organisation de la démocratie locale est de plus en plus critiquée pour le manque d’écoute, de dialogue et l’exclusion des voix discordantes.

En ce sens, Vincent GIBERT et François BRIANÇON proposeront au conseil municipal une motion pour interpeller le législateur sur ces enjeux afin d’aller vers une autre forme de gouvernance municipale.